Autrement dit : un dessin ne se pose pas sur le papier. Il en vient.
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Quand les philosophes parlent d’art, ils ne lui apportent pas grand-chose. Lorsque les artistes s’en chargent, ils contribuent à la philosophie.
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Je n’ai jamais trompé la peinture.
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Pour un retour moins encombré, il faudrait inventer des livres de voyage qui perdent du poids au fur et à mesure que la lecture avance.
Le contraire de la métaphore éculée du “grand livre de la vie”, qui chaque jour pèse davantage. On arrive au bout sans plus parvenir à le soulever.
(Ce qui n’est pas grave, puisqu’on n’en revient pas.)
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La toile est seule d’un millier de solitudes qui viennent y errer.
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D’un trait caché dans le silence, on peut sous-entendre un écho.
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Le fil à plomb tenu comme un pendule qui chercherait la source du dessin.
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Les chiures de gomme époussetées du dos de la main : un dessin roulé dans la farine.
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Un végétarien de mes amis fume un paquet par jour, mettant ainsi toutes les chances de son côté pour mourir en accord avec ses convictions.
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On nous croisera sous les encres.
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A force de tolérance on tend parfois à l’indifférence.
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Artiste, ce n’est pas un métier ; c’est un métier par artiste.
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Dessinateur dépendant : “demain, j’arrête la gomme”.
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Peut-on espérer qu’un jour “école publique” devienne un pléonasme ?
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Poésie du chagrin : la coulée des soirs.
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Le plaisir de peindre ? Comme si on respirait par plaisir…
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Si le dessin est faux, ne le gomme pas, dégomme-le !
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Ayons la franchise de regarder la peinture en face, et acceptons les faits : les récifs dérangent la houle.
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